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NUNTIUS

NUNTIUS

Dans son album "Nuntius", Meak raconte le voyage d'un jeune homme vers le pays de la paix.

Le parcours du personnage y est décrit étape par étape, au rythme des morceaux. À travers cette histoire aux allures enfantines, le jeune rappeur a pour ambition de partager avec ses auditeurs le message central de la Bible.


Extrait de critique parue sur le blog  "La rébellution":

Il nous est parlé d'un messager, "recherchant le soleil de la paix", d'où le titre "Nuntius" qui signifie en latin "messager" ou "qui annonce"

Titre par titre, nous suivons l'aventure de ce messager qui sera confronté tour à tour au poids de ses responsabilités, à ses peines, à ses joies, à ses dilemmes, pour enfin connaître l'issue de son parcours.

Dans un premier titre, Meak nous rappelle la responsabilité, pas des moindres, d’avoir un microphone entre les mains, ce mic' qui donne de la puissance et qui permet d’atteindre une audience. Meak l’emploi à bon escient, et débite chaque mot sans aucun artifice.
 
Sur le morceau "Transfert", on flirte avec des pointes de bossa. Meak arrive à proclamer ses succès en Christ, et son statut de plus que vainqueur en rendant le mérite à Jésus-Christ, dont la victoire devient la sienne. Sur le titre "Faux ami", Meak personnifie l’argent pour l’accuser des maux qu’il engendre à vouloir se faire maître, avec toujours un flow habile et maîtrisé. La démarche est excellente, la dénonciation est adroite et très parlante.
Sur le morceau "J’aurais pu", probablement le morceau le plus touchant, il exprime la culpabilité légitime de ne pas avoir partagé le plan de salut de Dieu à un ami, qui n'est plus de ce monde. Meak évoque ce remord causé par cette "non-assistance à personne en danger". Il décrit la peur de parler, le manque d’effort de ne pas avoir pris le temps, ni le courage de parler. Le genre de morceau qui nous entraîne à une certaine repentance...

Un sentiment d'urgence ressort de la plupart de ses morceaux, comme le court titre "Deux portes" qui nous invite à ne pas faire l'erreur d'emprunter "la porte large et pas la porte étroite". En outre de ces morceaux évoquant cette vie de messager avec ses galères et ses réjouissances, Meak se livre avec une sincérité attendrissante dans le morceau "J’ai pas l’temps", instant de confidences livrées à son fils, dans lequel nous pourrons trouver de précieux conseils, notamment celui de donner l’amour tout le temps malgré les semblants de guerre qui peuvent nous entourer. 

Il s’agit d’un excellent album concept comme on en fait peu, une belle histoire minutieusement rythmée par un Meak toujours aussi habile et inspiré. Le rappeur reste fidèle à un rap soigné et authentique, dénué de toute touche d'EDM ou autre excès de mode. Un artiste à suivre, car rare et incroyablement précieux.

 

tag1 ## Esaïe 52:7
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