Les hommes de ce monde ont perdu la raison

Tous assoiffés de sang, ils tuent sans condition

Les hommes de ce monde n’ont pas encore saisi

Que si la terre s’effondre, ils en paieront le prix

Et comme une maudite prière, ils ressortent en vain

L’archaïque slogan de leur père qu’ils proclament sans fin :

« Si y’avait un Dieu, il n’y aurait pas de guerre

Si y’avait un Dieu il n’y aurait pas de misère

Si y’avait un Dieu qui, du haut de son trône,

Dévoilait les secrets »

Si y’avait…

Regarde, sur ces deux tours l’avion s’est écrasé

Pour la folie des hommes la sentence va tomber

Souillés par leurs erreurs, ce mal qui les inonde

Et poussés par l’orgueil, les hommes de ce monde

Et comme une maudite prière, ils ressortent en vain

L’archaïque slogan de leur père qu’ils proclament sans fin :

« Si y’avait un Dieu, il n’y aurait pas de guerre

Si y’avait un Dieu il n’y aurait pas de misère

Si y’avait un Dieu, qui du haut de son trône,

Dévoilait les secrets »

Si y’avait… des hommes dignes de ce nom, des hommes !